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Voici une liste des dix erreurs les plus fréquentes commises lors de la présentation d’une demande ou d’un appel pour des prestations d’invalidité du RPC.
Soyez prêt à recevoir un refus et soyez prêt à faire appel. Faites examiner votre lettre de refus du RPC par un professionnel et informez-vous quant aux options qui s’offrent à vous pour la suite. Ne considérez pas la décision du gouvernement de refuser votre demande comme étant nécessairement la bonne. Analysez-la plus en profondeur.
Le refus doit faire l'objet d'un appel dans les 90 jours suivant la date de réception de la lettre. Vous devrez en aviser le gouvernement par écrit. Ne téléphonez pas et n’envoyez pas de courriel ou de télécopie. Rédigez votre demande d’appel à la main. Le formulaire de demande de réexamen est disponible ici.
Une demande d’autorisation d’appel tardif peut-être faite, mais il s’agit d’un processus complexe.
Service Canada met beaucoup de temps à prendre des décisions sur les demandes de prestations d’invalidité (plus de 120 jours ouvrables). Comme plusieurs choses peuvent se produire entre le moment de la demande et le moment du refus, gardez vos dossiers, continuez vos traitements, et, s’il y a lieu, assurez-vous de mettre votre demande à jour et d'envoyer des informations supplémentaires. Puisque la décision des évaluateurs du RPC peut tarder autant, il est possible que certains renseignements médicaux deviennent obsolètes. Vous devez donc vous assurer que le PPIRPC possède les renseignements les plus récents.
La majorité des personnes qui présentent une demande devront passer par le processus d’appel. Alors, soyez prêt à affronter le processus.
Il est de votre responsabilité de fournir les renseignements requis pour appuyer votre demande ou votre appel.
•Si le RPC refuse votre demande parce qu’on juge que les renseignements médicaux fournis sont insuffisants, trouvez ce qui manque.
•Si le RPC refuse votre demande en raison de l’absence de suivis ultérieurs auprès d’un médecin, fournissez les renseignements demandés.
•Ne remettez pas en doute les compétences et l'expérience de l’évaluateur du RPC, car des traces écrites de ces interactions seront conservées à votre dossier.
•Assurez-vous d'obtenir une copie de votre dossier d'invalidité du RPC afin de savoir ce qui a été soumis par votre médecin.
Beaucoup de gens déménagent sans aviser Service Canada, ce qui fait en sorte que certaines lettres et décisions sont envoyées à d’anciennes adresses et par conséquent, les délais d'appel ne sont pas respectés. Il est donc essentiel de vous assurer que Service Canada possède vos coordonnées les plus récentes. Faites de même avec la CDRI si nous vous représentons. C’est d’une grande importance.
Veuillez conserver une copie de tous les dossiers et les renseignements que vous avez envoyés à Service Canada, y compris votre demande.
•Je vous conseille également de demander à votre médecin une copie de son rapport médical.
•Gardez également les différents dossiers qui vous concernent, vos résultats d’analyses ou un journal de vos consultations auprès des différents professionnels de la santé.
•Notez également dans un cahier ou sur un calendrier toutes les informations qui concernent votre condition médicale.
•Tenez un registre de tous les emplois que vous tentez d’occuper ou du bénévolat que vous faites.
•Si vous changez de médecin, conservez vos dossiers médicaux au même endroit. Gardez les cartes de visite.
•J'espère que ce que vous retiendrez de ces quelques recommandations, c'est qu’il est absolument essentiel que vous conserviez vos dossiers de la manière la plus rigoureuse possible.
Une bonne préparation permet d’éviter les mauvaises performances.
Ainsi, lorsque vous recevrez un appel de Service Canada, assurez-vous de bien comprendre les règles du jeu et d’être assez bien préparé pour être en mesure de défendre vos intérêts. Il est utile de bien comprendre les raisons pour lesquelles les questions qui vous sont posées.
Soyez astucieux! Si vous n’êtes pas prêt, demandez à ce qu’on vous rappelle.
Ne pas savoir comment procède le RPC pour accepter ou refuser une demande est une erreur majeure. En comprenant les règles, vous serez moins susceptible de dire quelque chose qui pourrait vous nuire.
Plusieurs personnes ne réalisent pas que ce n'est pas votre diagnostic ou votre « étiquette » qui prouve votre invalidité, mais bien vos « limitations fonctionnelles ». Votre invalidité est déterminée en fonction de ce que vous pouvez faire ou ne pas faire, de la durée pendant laquelle vous êtes en mesure d’accomplir une activité ou de la fréquence à laquelle vous pouvez l’accomplir. Une personne pourrait avoir reçu un diagnostic de sclérose en plaques sans être considérée comme invalide, car de nombreuses personnes continuent de travailler malgré cette maladie. Le formulaire de demande de prestations d’invalidité du RPC comprend des exemples de limitations fonctionnelles.
Je crois que le fait d’attendre trop longtemps avant d’obtenir de l’aide est une erreur. Compte tenu du long délai entre la demande et la prise de la décision et du pourcentage de refus émis par Service Canada, je pense qu'il est plus important que jamais que vous puissiez compter sur un représentant compétent.
J’ai vu de nombreuses décisions être rendues « à la hâte ». Je suis désolée de le dire, mais c’est la vérité. Ce serait donc une grosse erreur de votre part de ne pas demander d’éclaircissements, de ne pas comprendre les règles du jeu, et surtout de ne pas obtenir un avis professionnel sur la façon de procéder pour ce qui est de votre demande ou de votre appel.
La CDRI évaluera votre situation et vous fournira, dans les plus brefs délais, une estimation de vos chances d’obtenir gain de cause.
